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Accueil › Sujets & Secteurs › Société › Auvergne-Rhône-Alpes prisée par les investisseurs allemandsAuteur
Par Sylvain Etaix
Publié le
DHL Express, Merck, DB Cargo, Zinco, Enertrag, Sebag, Toi Toi & Dixi Group, Hörmann… En 2024, l’Allemagne a confirmé sa place de premier investisseur étranger en Auvergne-Rhône-Alpes, selon le dernier baromètre EY* de l’attractivité de la France publié le 16 mai 2025. Avec 25 projets (soit 17 % du nombre total de projets d’investissement enregistrés dans la Région) et 483 emplois créés (19 % du total des emplois), l’Allemagne devance les Etats-Unis et la Suisse.
En termes d’échanges commerciaux, l’Allemagne, même en panne de croissance, demeure le premier partenaire de la région en 2024. Avec 12 % des exportations régionales (8,58 Mds d’euros, -3,9 % par rapport à 2023), elle est le 1er client et aussi le 1er fournisseur avec 14,42 % des importations totales de la région (10,99 Mds d’euros, -6,3 %), selon les données (avril 2025) de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes.
Plus de 2 350 entreprises régionales exportent outre-Rhin et près de 200 entreprises y ont une ou plusieurs filiales, dans tous les secteurs, avec de très belles réussites comme par exemple bioMérieux, Ligne Roset, Desjoyaux, Thuane, OPmobility, Agicap, Opteven etc (p. 66).
A l’inverse, près de 350 entreprises à capitaux allemands sont présentes en région (p. 22), dont d’importants acteurs de la finance qui viennent d’ouvrir des établissements à Lyon (Commerzbank, SaarLB/Banque Franco-Allemande). Leur motivation : servir la forte base industrielle régionale composée de très belles « pépites », Pme et ETI innovantes qui s’internationalisent.
La concentration d’acteurs mondiaux dans des secteurs clés comme la santé, la pharmacie, les biotechnologies, la microélectronique, l’électromobilité (batteries), la capacité d’innovation et de recherche, les pôles d’excellences et clusters (défense, nucléaire, mobilité, textile, plasturgie, numérique, agriculture) sont souvent cités comme facteurs d’attractivité par les investisseurs allemands.
Outre le business, la coopération franco-allemande s’illustre dans la recherche à l’exemple des travaux sur l’IA, le quantique ou encore la robotique, menés entre les chercheurs de l’Université Grenoble Alpes et leurs homologues du Karlsruher Institut für Technologie (p. 47). Elle se construit aussi via les forts liens d’amitié entretenus par les jumelages (plus de 250 !) entre les villes, petites et grandes (p. 62), la culture (Goethe Institut à Lyon) et l’enseignement avec les formations Abibac (p. 78), les doubles diplômes universitaires franco-allemands (p. 80) sans oublier l’apprentissage transfrontalier (p. 82). Les sites touristiques régionaux, le tourisme d’affaires, l’œnologie et le soft power que constitue la gastronomie lyonnaise font d’Auvergne-Rhône-Alpes une destination très prisée par les Allemands (p. 50) !
Dans les temps incertains que nous vivons, la coopération franco-allemande est un pilier solide de la souveraineté européenne.
Et la région Auvergne-Rhône-Alpes une terre d’expérimentation remarquable pour faire vivre cette relation unique.
Bonne lecture !
* Enquête en ligne réalisée auprès de 200 décideurs internationaux (toutes origines géographiques, toutes tailles et tous secteurs) du 20 février au 26 mars 2025.
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